Christophe Colomb

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Navigateur au service des souverains d’Espagne, Christophe Colomb est né le 1er janvier 1451 à Gênes (Italie). Il est mort le 20 mai 1506 à Valladolid. A bord de ses trois bateaux, il a sans le savoir voyagé vers le Nouveau monde. C’est lui qui découvrit l’Amérique en 1492. Pour tout le monde, Christophe Colomb est d’ailleurs «celui qui a découvert l’Amérique». En réalité, d’autres navigateurs, comme l’Islandais Leif Eriksson (le fils d’Erick le rouge) l’avaient fait plusieurs siècles avant lui. Mais l’Histoire a retenu le nom du navigateur italien. Christophe Colomb avait un rêve : découvrir une nouvelle route pour se rendre dans les Indes. Echouant sans le savoir dans cette quête, sa découverte sera tout aussi importante.

Naissance (et jeunesse) de Christophe Colomb

Cristoforo Colombo, que l’on connaît sous le nom de Christophe Colomb, est né à Gênes en Italie en 1451, bien qu’il subsiste encore des doutes quant à son lieu de naissance. C’était le fils d’un tisserand, Domenico Colombo. Refusant cette vie d’artisan, Christophe Colomb décide très tôt de devenir marin. Le jeune homme étudie la navigation et les sciences. Il part en 1476 à bord d’un navire à destination de Lisbonne et de l’Angleterre. Suite à une attaque de Français, Colomb se retrouve à Lagos, puis rejoint son frère au Portugal. Il fait la connaissance de Filipa Perestrelo e Moniz, la fille d’un des colonisateurs de Madère. Il l’épouse en 1479 et aura avec elle un fils, Diego.

Origine du voyage de Christophe Colomb

Christophe Colomb nourrit un rêve : découvrir une nouvelle route pour aller aux Indes, et ce en passant par l’Atlantique. Jusqu’alors, on contournait l’Afrique, ce qui se révélait assez coûteux. Christophe Colomb étudie les écrits de divers savants. Adhérant à la thèse que la Terre est ronde, il pense qu’il peut tout à fait rejoindre l’Asie en traversant l’Atlantique. Pour lui, l’Europe n’est pas si loin que ça de l’Asie. Alors que Ptolémée estimait la distance à parcourir à 16 090 km, il réduit celle-ci à 2 414 km.

Christophe Colomb, les Portugais et les Espagnols

L’explorateur des mers expose son projet à un comité d’experts mandaté par Jean II, le roi du Portugal. Le comité rejette son projet et le roi du Portugal refuse de le financer. Loin d’abandonner, Colomb le soumet à Isabelle de Castille en 1486. Elle refuse en 1490 en raison des demandes du navigateur ; Colomb voulait être nommé amiral de l’océan ainsi que vice-roi de toutes les terres à découvrir. Le navigateur présente de nouveau sa requête aux rois catholiques d’Espagne l’année suivante. Le conseiller du roi Ferdinand montre à la reine les intérêts financiers de l’entreprise. La reine se laisse convaincre par les objectifs d’évangélisation allant de pair avec une telle expédition.

Christophe Colomb et ses bateaux

Pour tracer une nouvelle route en direction des Indes, quête dans laquelle il échouera tout en faisant une découverte tout aussi importante, Christophe Colomb quitte Palos, en Andalousie, le 3 août 1492. Il est alors à la tête de trois navires et 90 membres d’équipage. Ces trois navires sont célèbres : la Santa María, la Pinta et la Niña. La Santa Maria est le plus grand des trois, à bord duquel Christophe Colomb prend place. Les deux autres sont appelées des caravelles, la Pinta étant la plus rapide et la Niña la plus petite (comme son nom l’indique). Après une escale aux Canaris, l’expédition se lance dans une traversée qui va durer deux longs mois. Inquiets, les marins tentent de se mutiner.

Christophe Colomb et l’Amérique

Le 10 octobre 1492, la terre apparaît enfin. Les caravelles débarquent le 12 sur l’île de Guanahami, dans les Bahamas actuelles. Christophe Colomb en prend possession au nom des rois catholiques espagnols et la nomme San Salvador. Le navigateur est convaincu de sa position et croit avoir atteint les Indes. C’est pourquoi il baptise les hommes qui les peuplent «les Indiens». Les autochtones lui indiquent la présence d’or à Cuba. Il atteint l’île le 28 octobre et la déclare propriété espagnole. Le capitaine de la Pinta déserte pour aller chercher de l’or plus à l’Ouest. En décembre, la Santa Maria fait naufrage et Christophe Colomb se retrouve sur l’île Hispaniola (aujourd’hui Haïti). Il y trouvera de l’or et laissera une quarantaine de personnes dans un fort. Colomb prend la route du retour vers l’Espagne à bord de la Niña, et rencontre en chemin la Pinta. Lorsqu’il rentre enfin en Europe, la réussite de l’expédition gonfle l’ambition de l’Amiral qui se prépare déjà à repartir.

Quant au nom «Amérique», il faut chercher du côté du florentin Amerigo Vespucci. Son prénom a été repris par un imprimeur vosgien en 1507, alors qu’il souhaitait rééditer la «Cosmographia de Ptolémée», l’ouvrage géographique de référence à cette époque. L’imprimeur voulait inclure les dernières terres découvertes. Pour dessiner leurs tracés, il fit appel au géographe Martin Waldseemüller. Ce dernier se souvint d’un ouvrage d’Amerigo Vespucci nommé «Mondus Novus», qui datait de 1503 et mentionnait de nouvelles terres. Waldseemüller donna à ces terres le nom d’Amérique en l’honneur du navigateur. Amerigo Vespucci a effectué plusieurs voyages en Amérique dont le nombre et les dates demeurent incertains. Il n’a pas, selon ce que l’on sait, précédé Christophe Colomb. Le florentin a pris part à l’organisation du deuxième voyage de l’Amiral et les deux hommes devinrent amis quelque temps plus tard. S’il n’est pas le premier à avoir débarqué sur le continent, Vespucci fut néanmoins le premier à avoir eu conscience de découvrir un nouveau continent.

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